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Les revenus font partie des critères pouvant aboutir à un accord, ceux-ci doivent être régulier mais des solutions existent pour maximiser ses chances d’obtenir un financement.

Revenus en rachat de crédit : l’importance à la régularité

En rachat de crédits, une règle prévaut comme dans l’appareil bancaire traditionnel : la pérennité et la récurrence des revenus.

Même si chaque établissement a ses propres règles et les applique suivant des scoring indépendants afin d’établir un ratio revenus/charges, c’est bel et bien la nature et la régularité des revenus des foyers demandeurs qui vont être retenus par les banques afin de se projeter sur toute la durée du prêt (à priori, car les organismes financiers savent bien que la durée moyenne des prêts est restreinte : 6 ans et demi pour les prêts immobiliers).

Contrat de travail et nature de l’emploi

Dans l’absolu, les revenus retenus par les banques pour établir leurs calculs de solvabilité et d’endettement sont donc ceux émanant de CDI ou bien de bilans ou d’exercices comptables remontant à au moins 3 années. Mais les pratiques bancaires ont beaucoup évolué en la matière depuis plusieurs années.

Si un intérimaire risque fort de se voir refuser un prêt s’il ne comptabilise que 3 mois d’intérim, ses chances seront bien supérieures s’il peut attester par le biais de son organisme intérimaire qu’il travaille ainsi depuis plusieurs saisons.

C’est ensuite la nature de son emploi qui comptera : une infirmière ou un plombier auront une probabilité supérieure de voir leur demande aboutir. En règle générale, un salarié en CDD voyant ses contrats renouvelés aura aussi de bonnes chances d’avoir des suites favorables

Les compléments de revenus et de salaires

En règle générale, ce sont bien les revenus imposables qui sont retenus par les prêteurs, c’est à dire ceux apparaissant sur la fiche de paie de décembre et sur l’avis d’imposition de la même année.

Toutefois, d’autres revenus sont retenus tels que les allocations familiales à condition que les enfants aient moins de 16 ans ainsi que les APL, si l’éligibilité semble pérenne. Les revenus fonciers sont eux aussi retenus, mais seulement à hauteur de 70 %, le prêteur faisant un abattement de 30 % correspondant aux diverses charges incombant au propriétaire.

De même les pensions alimentaires ne sont retenues que dans la limite de leurs applications. C’est bien le jugement de divorce qui fait foi en la matière.

Cyrille BRUBION

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