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Retour sur les nouvelles règles qui vont changer le quotidien et le pouvoir d’achat des Français dès le 1er juillet 2019.

Un crédit à 0% pour les travaux d’isolation et d’économie d’énergie plus accessible

L’actualité est particulièrement riche à l’entrée de juillet en ce qui concerne les nouveautés qui vont directement impacter le portefeuille des Français. Tout d’abord, c’est l’éco-PTZ qui va connaître une modification de ses critères d’attribution. Dès le 1er juillet, le dispositif sera ouvert à tous les propriétaires d’un logement construit depuis au moins 2 ans.

Une évolution radicale puisque seuls les biens datant d’avant 1990 étaient éligibles à ce crédit à taux zéro destiné à réaliser des travaux de rénovation énergétique jusqu’à 30 000 euros. Une non surprise, bien qu’une bonne nouvelle pour les ménages, puisque le ministère de la Transition écologique et Solidaire avait déjà signalé il y a plusieurs mois cet assouplissement des conditions de ce prêt accommodant.

Autre annonce intéressante pour les foyers qui se chauffent au gaz, les tarifs réglementés vont de nouveau baisser de 6,7% en juillet. Un moyen pour les ménages de réaliser des économies sur leurs dépenses en énergie.

Frais bancaire et taux d’usure à la baisse

D’autre part, les établissements bancaires vont officiellement devoir se mettre en règle au sujet des frais prélevés sur les personnes reconnues comme étant en fragilité financière. Effectivement, les titulaires d’un compte bancaire surnommé Offre spécifique clientèle fragile (OCF) paieront au maximum 20 euros de frais bancaire par mois ainsi que 200 euros à l’année au 1er juillet. La mesure est vouée à réduire leurs impacts sur les clients déjà en situation de précarité. Actuellement, 350 000 personnes vont bénéficier de ce plafonnement même si la Banque de France (BdF) estime que 3,6 millions de personnes pourraient l’obtenir en souscrivant au package dédié.

À l’occasion de chaque trimestre, la BdF se prononce sur les nouveaux taux d’usure des crédits immobiliers et des crédits à la consommation. En clair, il s’agit du taux nominal maximal que peut accorder un établissement bancaire lors d’une offre de prêt ou d’une offre de rachat de crédit par exemple. Pour les emprunts destinés à l’acquisition d’un logement, les taux d’usure sont relativement stables avec une légère hausse de 0,01% sur 20 ans et plus pour atteindre 2,97%. Pour les prêts à la consommation de moins de 3 000 euros, ils sont en revanche en recul de 0,03% avec un taux d’usure de 21,08%, contre 12,49% entre 3 000 et 6 000 euros et 5,92% pour un montant au-dessus de 6 000 euros.

L’encadrement des loyers signe son grand retour dans la capitale

Annoncé et attendu depuis de longs mois par la municipalité de Paris, un arrêté préfectoral vient d’acter la remise en fonction de l’encadrement des loyers dans la ville. Tous les contrats de location signés ou prolongés à partir du 1er juillet vont donc devoir se référer à un barème pour déterminer le montant d’un loyer. Un seuil de référence a été fixé pour chaque quartier et un propriétaire ne pourra alors le dépasser au-delà de 20%, sans quoi des sanctions peuvent être prononcées. La finalité du dispositif est d’améliorer l’accessibilité du parc locatif pour les ménages aux ressources modestes en réduisant les abus.

Mathieu DUBUFFET

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