La Fédération bancaire française a publié son analyse concernant les encours souscrits par les particuliers sur le territoire tricolore. Les conditions bancaires exceptionnelles ont poussé de nombreux ménages à financer leurs projets en faisant appel à des organismes de crédit.
Les biens immobiliers financés par les crédits bancaires
Depuis le début de l’année 2017, les établissements bancaires ont financé de nombreux ménages pour qu’ils puissent concrétiser leurs projets. Les financements s’élèvent aujourd’hui à 35 milliards d’euros tous les mois. L’enthousiasme des Français est notamment dû aux modalités plus flexibles des banques et au coût réduit des nouveaux crédits accordés depuis la baisse des taux de 2016.
Sans surprise, parmi l’ensemble des financement octroyés par les organismes de crédit en France, 80% ont été souscrits dans le but d’acheter un logement. L’analyse de la FBF remarque que toutes les heures, les banques et intermédiaires bancaires financent 150 projets immobiliers sur le territoire français. L’amélioration du pouvoir d’achat d’une multitude de foyers leur a permis de concrétiser plus rapidement leur projet d’habitation et devenir propriétaires de leur maison ou de leur appartement en ville comme à la campagne.
De plus, la France est l’un des seuls pays de l’UE dont la majorité des financements à l’habitat sont souscrits à taux fixe donc les nouveaux emprunteurs et primo-accédants ont la certitude de garder les conditions initiales du prêt tout au long du remboursement.
La France : une exception pour les crédits à l’habitat
Outre la majorité des taux fixes affectés aux prêts immobiliers dans l’Hexagone, le dynamisme du marché immobilier a été exceptionnel comparé aux autres pays européens. La zone euro a enregistré une croissance de 3,3% depuis 2008 contre 5,5% pour la France.
Selon les statistiques, les prêts à l’habitat contractés en France représentent 22% de l’ensemble des crédits immobiliers accordés dans les pays de la zone euro. Cette tendance a pu être possible grâce à la baisse des prix des logements lorsque les taux d’intérêt étaient au plus bas. S’ajoute à cela la solidité du système financier français et la concurrence féroce qu’il existe entre les établissements de crédit qui n’hésitent pas à alléger leurs modalités d’accès.
Par ailleurs, les experts bancaires remarquent la bonne santé des banques et de l’ensemble des sociétés financières en France sur la solvabilité des nouveaux emprunteurs. A noter que de nombreux foyers ont décidé de réduire leurs mensualités en optant pour la renégociation ou le rachat de crédits.