Les taux toujours en hausse en octobre 2023

La hausse des taux continue de nouveau. La Banque de France a indiqué les nouveaux taux plafonds, qui devront donc s’appliquer en octobre 2023 aux crédits à la consommation et aux prêts immobiliers accordés par les établissements de prêts.

Les taux maximums des crédits à la consommation en octobre 2023.

Du 1er octobre au 31 octobre 2023, de nouveaux taux d’usure applicables aux crédits à la consommation pouvant être pratiqués par un établissement prêteur sont en vigueur. Ces taux concernent donc les prêts affectés, comme les crédits auto, les prêts travaux,…, les crédits renouvelables, les prêts personnels…

Les taux pour les mini crédits qui sont d’un montant inférieur à 3 000 euros, et les crédits supérieurs à 3000 euros et inférieur à 6000 euros, continuent d’augmenter.

Alors que la hausse avait ralenti entre aout septembre 2023 pour les crédits inférieurs à 3000 euros, ceux-ci connaissent pour le mois d’octobre une hausse importante. Les établissements de prêt ont prêté à des taux plus élevés en septembre 2023 pour les crédits inférieurs à 3 000 euros.

On peut noter que pour les prêts conso entre 3000 et 6000 euros, en octobre la hausse est de 0,16% alors qu’entre septembre et aout 2023 elle était de 0,21%. Est-ce le début d’une baisse ou du moins d’une stagnation ? l’avenir nous le dira.

Les taux maximums pour les prêts immobiliers en octobre 2023.

Des taux d’usure élevés permettent à des emprunteurs de retrouver l’accès au crédit. Il s’agit notamment des emprunteurs pour les lesquels le coût de l’assurance emprunteur est élevé, soit généralement les candidats au crédit immobilier qui sont séniors ou retraités. Avoir un taux d’usure plus élevé permet au TAEG du prêt immobilier de rester en dessous de ce taux maximum et donc aux établissements prêteurs de pouvoir envisager de prêter.

Mais même pour les candidats à l’acquisition immobilière pour lesquels il n’y a pas de raisons d’avoir une assurance de prêt plus coûteuse, les prêts immobiliers sont de plus en plus chers, et ont un impact sur le marché immobilier.

Par exemple, un primo accédant qui aurait commencé des recherches immobilières en août 2023, qui n’a pas à ce jour concrétisé son projet, devra certainement revoir ses critères de recherche, notamment la surface ou la géolocalisation du bien immobilier. Un établissement de prêt qui aura été approché début août 2023 ne proposera pas le même prêt immobilier en octobre 2023.

Si les potentiels acheteurs n’augmentent pas leurs ressources financières ou ne bénéficient pas d’un apport, ce qui leur permettrait d’emprunter plus cher, et s’ils préfèrent attendre une baisse des taux, baisse qui ne serait que dans un avenir hypothétique, les vendeurs qui souhaitent vendre rapidement pourraient avoir à baisser leur prix de vente. Si ceux-ci ne baissent pas, ou si les acheteurs ne revoient pas leurs prétentions, un ralentissement des transactions immobilières pourrait être à envisager.