Grâce au niveau très bas des taux d’intérêt immobilier, la capacité d’emprunt des potentiels acquéreurs a augmenté d’environ 20 % en seulement 4 ans.
Capacité d’emprunt immobilier : une hausse de 20 % depuis 2009
L’une des premières conséquences positives de la baisse des taux est la hausse de la capacité d’endettement. Cette dernière a augmenté d’environ 20 % depuis 2009 selon le groupe ACE.
Deux raisons expliquent cette augmentation du pouvoir d’achat immobilier. D’abord, la forte baisse des taux d’intérêt qui est due par la baisse des taux des obligations assimilables du trésor et au niveau le plus bas historique du taux directeur de la BCE.
La deuxième raison est la politique commerciale des organismes prêteurs qui profitent des conditions avantageuses sur le marché obligatoire pour capter une nouvelle clientèle.
Dans cette configuration, une remarque s’impose : la capacité d’endettement a nettement augmenté depuis la fin de la crise.
Devenir propriétaire n’a jamais été aussi accessible
En mai, les banques ont encore baissé de quelques points de base les taux d’intérêt des prêts immobiliers, améliorant ainsi le pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs.
Avec des taux historiquement bas sur toutes les durées de remboursement, devenir propriétaire n’a jamais été aussi accessible.
Selon une récente étude (ACE Crédit), devenir propriétaire est devenu beaucoup plus avantageux que de rester locataire. A titre d’exemple : aujourd’hui, on peut obtenir un prêt immobilier de 300 000 euros sur 20 ans au taux moyen de 3 %.
Le coût du crédit coutera environ 99 000 euros. Or en 2009, ce même montant sur 20 ans était accordé au taux moyen de 4,6 % et les intérêts auraient coûté près de 160 000 euros.
Immobilier : quelques atouts des taux bas
Dans le crédit immobilier, plus les taux sont bas, moins les intérêts sont élevés et donc le capital est remboursé rapidement. De la même manière, plus les taux sont attractifs plus le capital emprunté est important.
En 2009 le capital emprunté moyen était de 160 000 euros contre 180 000 euros à ce jour, la principale explication est la différence entre les taux moyens (4,60 % en 2009 contre 3 % en mai 2014).
Par ailleurs, les taux d’intérêt ont un autre avantage, concernant cette fois la rachat de crédit immobilier. Cette opération bancaire est intéressante dans la mesure où l’écart entre le taux d’intérêt initial et celui proposé aujourd’hui est supérieur ou égal à 1 point de base. Ce qui est exactement le cas aujourd’hui pour la plupart des crédits immobiliers obtenus ces dernières années.
