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Selon la dernière note de conjoncture de l’institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la croissance de la France sera limitée à 0,7 % en 2014. Insuffisant pour créer de l’emploi.

Croissance : l’Insee prévoit 0,7 % en 2014

0,7 % c’est le taux de croissance en France que prévoit l’INSEE pour 2014, très en dessous des prévisions du gouvernement qui a opté officiellement pour 1 %.

En fait, après une croissance nulle au premier trimestre 2014, l’Insee prévoit 0,3 % de croissance dans les mois à venir, soit 0,7 % sur l’ensemble de l’année 2014.

Effectivement, c’est mieux que celle de 2013 (0,4 %), mais cette croissance reste très en deçà des objectifs du gouvernement. Ce qui signifie que la reprise de l’activité économique serait très modeste.

Dans cette conjoncture de croissance faible, les comptes de l’Etat ne devraient pas se redresser en 2014, la précarité de l’activité économique va priver les caisses de l’Etat de rentrée d’argent (charges fiscales). Conséquence : l’objectif de ramener le déficit à 3 % du PIB ne sera pas atteint cette année.

Le taux de chômage se stabilise selon l’INSEE

Dans tous les cas, la croissance économique en 2014 sera meilleure que celle de 2013. L’INSEE anticipe une reprise dans l’ensemble des pays de la zone Euro, mais à des proportions différentes.

En France, si la croissance revient timidement, l’activité économique ne décolle pas autant. En conséquence, les entreprises vont continuer à supprimer des emplois. L’institut estime une suppression de quelques 22 000 emplois sur l’année 2014 après 53 000  l’année dernière.

En fait, c’est principalement le secteur public favorisé avec les contrats aidés qui compensera ces pertes d’emploi. Ainsi, l’Insee prévoit un taux de chômage à 10,2 % de la population active pendant les 6 derniers mois de l’année, soit environ une hausse de 0,1 point par rapport à la fin 2013.

Demande extérieure de la France : une timide reprise

En France, plusieurs facteurs expliquent les prévisions de croissance de l’INSEE, notamment le la demande extérieure qui souffre à la fois d’un problème d’offre et d’un problème de demande.

Pour la demande, le pouvoir d’achat des Français est jugé faible, ce qui ne favorise ni l’accélération de la consommation, ni l’investissement.

Coté offre, l’économie Française pourrait bénéficier de la reprise du commerce mondial, mais certaines restrictions pénalisent les entreprises exportatrices.

Toutefois, la demande extérieure de la France, soutenue par la reprise du commerce mondial serait de 1 % par trimestre d’ici la fin de l’année.  Mais certains secteurs seront pénalisés par la perte des parts de marché et par le niveau de la monnaie unique « Euro ».