Réalisez votre rachat de crédit

Jusqu'à -60% sur vos mensualités

 

Gratuit & sans engagement

Manifestement, la délégation d’assurance emprunteur ne séduit pas les Français. Selon une récente étude, seuls 26 % des emprunteurs ont profité de la loi Hamon pour choisir un autre contrat d’assurance que celui proposé par le prêteur.

La loi Hamon, une mesure qui ne séduit pas encore les Français

Votée il y a plus d’un an, le 26 juillet 2014, la loi Hamon sert peu l’emprunteur, selon une récente enquête, seuls 26 % des personnes interrogées ont profité de cette loi afin d’opter pour une assurance autre que celle proposée par l’établissement de crédit.

L’enquête qui a concerné plus de 1 100 personnes montre également que près de la moitié des personnes sondées connaissent l’existence et la mise en œuvre de cette mesure.

Pourtant, selon les estimations du gouvernement, un particulier peut réaliser jusqu’à 9 000 euros d’économies pour un crédit de 300 000 euros sur 20 ans en optant pour une délégation d’assurance emprunteur.

A savoir que cette loi permet à un emprunteur particulier de choisir librement, s’il le souhaite, une autre assurance emprunteur adaptée à son profil et à sa situation financière sous certaines conditions. L’assurance emprunteur peut représenter jusqu’à un tiers du coût total du financement.

Comment expliquer le désamour des particuliers pour la loi Hamon ?

De la lourdeur administrative à la crainte de voir refuser son financement en passant par la difficulté de mettre en œuvre cette mesure, plusieurs facteurs expliquent le désamour des tenants de crédits pour la loi Hamon.

Cependant, selon cette enquête, 53 % des personnes interrogées n’ont pas conscience qu’elles peuvent changer d’assurance de crédit après avoir souscrit un financement auprès d’une banque.

En outre, 35 % des sondés refusent catégoriquement de profiter de la loi Hamon, la principale crainte est  celle de se voir refuser l’offre alternative par la banque.

Ensuite, c’est le manque d’intérêt et la lourdeur administrative qui empêchent les Français à opter pour une autre offre.

Dans les faits,  il faut savoir que les démarches pour changer d’assurance sont souvent très complexes, les particuliers manquent d’accompagnement, sauf dans certaines opérations bancaires comme le regroupement de crédits.

Des craintes infondées

Certes, les craintes sont bien réelles, mais dans la plupart des cas, elles semblent infondées. Depuis l’adoption de la loi Hamon, un prêteur ne peut plus refuser à l’emprunteur de choisir une autre offre sauf si les critères de garantie de cette offre alternative sont inférieurs à celles exigées pour obtenir le financement.

De plus, le prêteur n’a plus le droit d’imposer des frais supplémentaires et il doit donner sa réponse dans un délai de 10 jours après la demande de délégation.