La banque centrale Européenne et les banques centrales nationales publieront simultanément le dimanche 26 octobre (11hoo GMT) les résultats des stress tests menés pour déterminer la capacité de résistance des banques Européennes.
Stress test : qu’est-ce que c’est ?
Un stress test ou un test de résistance est une opération qui consiste à définir plusieurs scénarios sur un ou deux ans aux actifs des banques et des établissements financiers afin d’évaluer leur capacité de résistance.
Le principe est le suivant : les résultats du premier scénario qui reprend les principales prévisions macroéconomiques sont comparés à ceux d’un deuxième scénario dégradé qui table sur une conjoncture économique et sociale peu favorable (hausse du chômage, récession, hausse des crédits non remboursés…)
Le but est d’étudier et d’analyser les risques qui peuvent peser sur telle ou telle banque soumise au test, mais aussi les risques des contagions qui peuvent favoriser une instabilité du système financier.
Evaluer la capacité de résistance des établissements financiers
En collaboration avec les banques centrales des pays de la zone Euro, la BCE met en place des tests de résistance afin de mesurer la capacité de résistance des banques et des établissements financiers Européens lors d’une conjoncture économique difficile.
Ces tests doivent permettre de déterminer si les fonds propres et la solvabilité des banques sont suffisants. Ils sont conjugués à une revue de la qualité des actifs (AQR) des banques et des établissements de crédits.
Par ailleurs, si une banque échoue aux tests de résistances, elle aura 15 jours pour présenter un plan de recapitalisation qu’elle doit mettre en place durant les semaines et les mois qui suivent.
Pas beaucoup d’inquiétude pour les banques Françaises ?
C’est la toute première fois qu’une revue de la qualité des actifs est réalisée à une telle échelle. En France, plus de 800 agents ont été mobilisés pour vérifier les bilans de 13 grandes banques dont les actifs représentent 95 % du secteur Français.
Les agents mobilisés ont sélectionné les parties à risques des actifs pour les classer en plusieurs catégories (critères d’impayés, crédits non performants, mode de provisionnement…) afin de garantir aux investisseurs une méthodologie unique et simple.
Selon plusieurs sources, les actifs des banques Françaises restent de très bonne qualité. Les établissements financiers Français se sont bien recapitalisés grâce aux différents plans de sauvetage du secteur bancaire.