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Afin de relancer la croissance économique de la zone Euro, la banque centrale Européenne (BCE) va racheter près de 1140 milliards d’euro de dette publique. Quels impacts de cette stratégie inédite sur vos finances ? Voici quelques éléments de réponse.

Rachat massif de dette publique : pourquoi un tel interventionnisme ?

La zone Euro pourrait retrouver des couleurs, Mario Draghi, le président de la BCE a annoncé que l’institution de Francfort allait racheter par mois jusqu’à 60 milliards d’euros de dette publique et privée jusqu’en septembre 2016. Un plan inédit qui se chiffre à près de 1140 milliards d’euros sur la période.

En fait, la BCE va mettre en place un plan appelé « quantitative easing » (QE) à partir du mois de mars 2015. Cette stratégie consiste simplement à racheter des obligations d’Etat à 10 ans (OAT 10 ans).

Pour cela, elle va créer de nouvelles liquidités qu’elle introduit directement dans les circuits financiers. Pour la BCE, cette intervention doit permettre de faire repartir l’inflation, qui a été négative le mois dernier pour la première fois depuis 5 ans.

Autrement dit, l’objectif de ce plan inédit est de sortir de la menace déflationniste et à terme de relancer la croissance dans la zone Euro. Cependant, il n’est pas sans conséquence sur vos finances.

Quels impacts sur les taux (d’intérêt, de rendement)

En France comme dans beaucoup de pays de la zone Euro, les taux d’intérêts (immobiliers) dépendent principalement des taux des obligations assimilables du trésor (OAT 10 ans), c’est-à-dire des taux d’emprunts de l’Etat.

Ces OAT 10 ans vont baisser grâce à l’intervention de la banque centrale Européenne. Ainsi, les prêteurs (banques et établissements de crédits) pourront dont décider de répercuter cette baisse sur les emprunteurs en proposant aux nouveaux clients d’emprunter moins cher et aux anciens de renégocier leurs encours ou de mettre en place un projet de regroupement de crédit (immobilier, consommation).

En revanche, la donne est tout autre pour certains épargnants. En fait, le taux de rémunération des placements sans risque comme le livret A, le LDD ou le PEL, devrait logiquement baisser.

Ce taux dépend des taux des marchés interbancaires qui devraient baisser grâce à l’intervention de la BCE.

Et les prix à la consommation ?

L’objectif principal de la banque centrale Européenne est d’éviter le scénario de la déflation, c’est-à-dire, la baisse des prix. Autrement dit, les prix à la consommation devraient donc augmenter.

Pour beaucoup de ménages, cela semble étonnant à première vue, mais c’est une bonne nouvelle pour l’économie et pour la consommation.