En ce début d’année 2018, le marché immobilier français continue de progresser et affiche un dynamisme identique à celui de fin d’année 2017. Avec une progression d’environ 6% au sein de la capitale, la progression dans le reste de la France stagne aux alentours des 0,3%. Cette distinction peut s’opérer lors du financement, qui est plus difficile à obtenir pour un ménage au chômage.
Immobilier : des hausse hétérogène
La hausse des prix de l’immobilier annonce un dynamisme intéressant pour les vendeurs et les investisseurs locatifs. En effet, la valeur des biens immobiliers acquis peuvent être évaluées à la hausse permettant aux détenteurs d’augmenter leurs patrimoines et éventuellement d’augmenter leurs rendements locatifs.
Néanmoins, ces avantages sont présents lors d’une hausse significative des prix de l’immobilier. Or, mise à part au sein de la capitale où les prix ne cessent d’augmenter et pouvant atteindre une hausse de 6% sur 12 mois, les prix immobiliers des grandes villes ne subissent pas cette augmentation de la même façon.
De ce fait, une hausse hétérogène est opérée sur les prix des biens immobiliers en France avec d’une part, des hausses significatives au sein de Paris et de ses banlieues et d’autre part, le reste de la France hormis quelques exceptions (Bordeaux a connu une hausse de 17% des prix de l’immobilier suite à l’amélioration des moyens de transports).
Immobilier : un financement plus difficile à obtenir
Avec une augmentation hétérogène des prix de l’immobilier en France, il peut parfois être plus difficile de trouver un financement, notamment pour un ménage au chômage.
Dans les faits, une ville présentant un taux de chômage important ne sera que très peu propice au développement de l’attractivité et par conséquent, de la demande sur le marché immobilier.
Ce manque de dynamisme ne permet pas à l’immobilier de progresser, ce qui peut être préjudiciable pour la ville lorsque les taux des financements immobiliers atteignent un niveau très bas semblable à ceux pratiqués en 2017.
Toutefois, la progression des prix de l’immobilier n’est pas nulle et affiche une augmentation de 0,3% en moyenne sur 12 mois, incitant les villes à améliorer leurs attractivités.