Rendez liquide votre patrimoine
 
Obtenez rapidement une trésorerie
 
Image

On parle souvent de courtier en prêt immobilier sans forcément identifier la structure qui se cache derrière, voici un point complet sur cet intermédiaire de banque.

Le courtier, missions et rôles

Un courtier est un intermédiaire en opérations bancaires, il fait partie des experts dans un produit particulier qui a pour rôle de proposer à un particulier une à plusieurs offres de financement. Au titre d’un mandat de courtage, il va alors prendre en charge la mission de recherche de financements en s’appuyant sur la situation de son client. Il est mandaté par le client, à l’inverse d’un mandataire qui lui est mandaté par l’établissement de crédit.

Le courtier peut donc être un courtier spécialisé dans le crédit immobilier. Il doit alors maitriser le marché du prêt immobilier afin de savoir rapidement où se diriger, et savoir quels établissements financiers devront être sollicités. En effet, lorsqu’un client recherche à être accompagné pour obtenir un prêt pour l’achat d’un bien immobilier, la recherche du meilleur financement, des meilleurs taux d’intérêts, ainsi que des meilleures assurances, le courtier en prêt immobilier est « rodé » et connaît parfaitement le champ des possibles en considération de la situation de son client. A noter qu’un courtier peut également être sollicité lorsqu’il s’agit d’un rachat de prêt immobilier, ou la recherche d’assurance de prêt immobilier.

Courtier en immobilier : l’inscription à l’ORIAS

En qualité d’intermédiaire bancaire, le courtier doit être inscrit à l’ORIAS en tant que COBSP, c’est-à-dire courtier en opérations de banque et en services de paiement. Cet enregistrement est nécessaire pour pouvoir proposer des services financiers, tout comme l’expérience minimale dans le domaine de la finance de 2 années consécutives ou alors une formation de 6 mois minimum. Le courtier est un véritable professionnel.

Ces mesures ont été appliquées à la suite de la loi sur le crédit à la consommation, l’objectif étant de professionnaliser la profession en préservant uniquement les professionnels, c’est-à-dire les courtiers respectant scrupuleusement la législation.

L’approche du courtier pour obtenir un meilleur taux

Le fonctionnement de la rémunération du courtier est la suivante : le courtier travaille sous mandat, c’est-à-dire qu’il n’est rémunéré que si le dossier aboutit. L’établissement financier qui a accepté la demande de prêt immobilier versera une commission au courtier, le courtier lui ayant apporté une affaire. Le client règlera également le courtier pour les services rendus au titre du mandat qu’il aura passé avec lui (frais de courtage). A noter, qu’il n’est pas possible pour un courtier de demander le paiement de frais avant d’avoir réalisé la mission du mandat. Seule la réussite de la mission du courtier, c’est-à-dire le déblocage des fonds à l’emprunteur, peut autoriser le courtier à demander des frais de courtage à l’emprunteur.

Il a donc plutôt intérêt à présenter à son client une offre intéressante, lui permettant de réaliser son projet dans les meilleures conditions. Pour cela, le courtier dispose de bonnes adresses et connaît les critères des banques, ainsi il sait comment présenter un dossier sous son meilleur jour et le négocier.

Certains courtiers immobiliers disposent de nombreux partenariats solides leurs permettant de bénéficier de meilleures offres, c’est bien souvent le cas avec l’intermédiaire qui a pignon sur rue. La concurrence est au cœur de sa démarche, il se base avant tout sur le profil emprunteur. Cette notion est fondamentale car le courtier immobilier ne va pas aborder de la même façon une recherche d’offre pour un couple qui souhaite acheter sa première maison que pour un investisseur locatif. En règle générale, chaque demande est unique et nécessite un suivi personnalisé.

L’approche comparative d’un emprunt immobilier

Il est fréquent que des emprunteurs fassent appel à plusieurs organismes financiers dans leurs démarches dont notamment un courtier. Cela va permettre de mettre en concurrence les différentes structures et de pouvoir ainsi comparer les offres.

Cela dit, peu de ménages savent exactement comment comparer les offres de prêt immobilier. Il faut principalement évaluer le coût total du crédit (ou montant total restant dû) qui permet de définir le montant total qu’un emprunteur devra rembourser selon l’échéancier.

L’autre point réside dans le montant de la mensualité car idéalement, le courtier doit proposer une échéance permettant de rester sous un taux d’endettement de 33%. Le TAEG est également une notion importante, mais à coupler avec le coût total du crédit.

Enfin, parmi les taux à considérer, le TAEA est un point très important et trop souvent négligé. Il s’agit du Taux Annuel Effectif de l’Assurance, il permet d’évaluer le coût d’une assurance, il faut également intégrer cette partie à la comparaison car les coûts peuvent varier du simple au double. Le courtier immobilier a un devoir de conseil envers ses clients, il se doit de les accompagner, d’assurer un suivi régulier et surtout de conseiller ses clients sur la gestion de leurs finances.

Chaque situation est particulière et nécessite une étude approfondie, c’est cet aspect du courtier qui est particulièrement apprécié chez les particuliers, faire appel à un courtier présente aussi de nombreux avantages, dont entre autres : la proximité, l’étude « sur mesure » de la situation de l’emprunteur, le gain de temps qu’il peut faire gagner.

Il peut donc être conseillé de se tourner vers un courtier qui saura s’adresser rapidement à ses partenaires, cela afin d’obtenir des offres préalables de crédit immobilier ou de rachat de crédit..

Véritable service, le courtier saura présenter le dossier et saura l’adapter pour que la demande d’emprunt immobilier soit présentée aux établissements financiers. Cet intermédiaire peut donc vous aider dans vos démarches, et dans l’obtention des fonds pour un projet immobilier.

TPL_BACKTOTOP