

Le métier de couvreur est classé parmi les professions risquées à cause des dangers permanents qui peuvent survenir dans l’accomplissement du travail, le couvreur est souvent soumis à des surprimes et à des exclusions de garanties, voire un refus de la part des compagnies d’assurance. Voici comment fonctionne le contrat d’assurance de prêt pour ce profil.
Le couvreur pose et répare les toitures d’une maison, installe les isolations thermiques, les fenêtres de toit, ou encore les panneaux solaires. Il intervient même sur des travaux de restauration de façade et la pose de gouttière d’eau de pluie. Tous ces travaux s’effectuent en hauteur, ce qui représente des risques d’accidents très élevés. Pour obtenir un prêt immobilier, l’établissement de crédit peut lui imposer de souscrire à une assurance emprunteur. Avant de décrocher un contrat d’assurance, la compagnie d'assurance va poser au couvreur quelques questions afin de déterminer l’étendue de la couverture qu’elle peut lui accorder.
Les questions courantes posées par les assurances pour un couvreur sont :
Depuis la mise en application de la loi Lemoine, le couvreur n’est plus obligé de remplir un questionnaire médical pour souscrire à une assurance emprunteur, sauf si :
Ces questions permettent à l’assureur de mesurer les risques contraints au métier de couvreur et d’évaluer si le travailleur est sujet à :
Demandez votre assurance emprunteur
Lorsqu’un couvreur décide de souscrire à une assurance emprunteur pour obtenir un crédit, la compagnie d'assurance va lui proposer les garanties suivantes :
L’assurance rembourse le prêt lorsque le couvreur se trouve dans l’incapacité de travailler et générer des revenus, résultant d’un accident survenu au travail. La personne nécessite l’assistance d’une personne tierce dans tout ce qu’il entreprend.
Elle permet au couvreur de voir son prêt remboursé par l’assurance durant la période où son revenu se voit diminuer, car il ne peut exercer son métier pendant un certain temps.
Ces deux formes de garantie n’interviennent que si l’invalidité du couvreur est déterminée par un médecin et confirmée comme étant définitive. Si ce taux d’invalidité est compris entre 33 à 65 %, la garantie d'invalidité permanente partielle entre en vigueur, et au-delà de 66 % c’est la garantie d’invalidité permanente totale qui est accordée.
Ce type d’assurance permet au couvreur de voir son prêt remboursé par l’assurance durant la période d’inactivité suite à un licenciement involontaire ou économique. La garantie perte emploi ne prend pas en considération les démissions ou les licenciements causés par des fautes dans l’exercice du métier.
Elle est indissociable à la profession de couvreur qui travaille en permanence avec le risque d’une chute mortelle. Si le drame se produit, l’organisme d’assurance prendra le relai pour le remboursement du capital restant dû du crédit.
Les risques qu’encourent un couvreur sont nombreux étant donné que la grande majorité de son activité se fait en hauteur.
La chute de hauteur est le principal danger de ce métier. Elle peut causer des blessures graves pouvant entraîner une incapacité ou invalidité du couvreur et même le conduire à la mort.
L’utilisation de machines portatives et outils à main en hauteur présentent des risques comme la chute de plain-pied pour le couvreur. Les engins pour monter et descendre du toit comme un chariot élévateur, l’utilisation de nacelles ou de grues mobiles peuvent être des facteurs de risques en cas de mauvaise manutention.
Pendant ses heures de travail, le couvreur adopte des postures contraignantes sur des plateformes instables. Ce qui requiert des amplitudes articulaires, un travail en force, une position à genoux et un dos courbé. Au fil des années, ces circonstances contribuent à l’augmentation des risques de maladie permanente. Il en est de même pour l’emploi de produit chimique et l’exposition à l'amiante.
Le climat est un facteur déterminant dans le métier de couvreur. Il se peut que ce professionnel travaille en pleine saison de pluie, en hiver avec des neiges, et avec les fortes chaleurs en été.
La souscription à une assurance emprunteur n’est pas obligatoire dans un cadre général parce qu’aucune loi ne l’impose. Cependant, elle est exigée par les organismes de crédit lors d’une demande de prêt surtout si le client travaille dans un métier à risque comme un couvreur. Outre l’assurance de groupe qui est l’assurance emprunteur de l’établissement de crédit même, le couvreur a le droit de demander la souscription d’un autre contrat d’assurance de prêt, la délégation d’assurance.
La meilleure façon de trouver un contrat de délégation d’assurance qui correspond aux critères du couvreur et à aux risques du métier est de solliciter les services de Responis. En tant que courtier professionnel dans le domaine du crédit, il est en mesure de trouver la meilleure proposition d’offre d’assurance pour chaque type de client. D’ailleurs, Responis travaille en étroite collaboration avec de nombreux établissements financiers et compagnies d’assurance. Il fera toutes les négociations à la place du demandeur pour obtenir les meilleures conditions de contrat d’assurance emprunteur.