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Les personnes atteintes de maladies neurologiques peuvent éprouver des difficultés à contracter une assurance de prêt immobilier. Celles-ci sont, en effet, considérées par les assureurs comme des maladies constituant un risque aggravé de santé.

Les maladies neurologiques sont-elles couvertes par l'assurance emprunteur ?

On ne peut espérer obtenir un crédit immobilier sans la souscription d'une assurance de prêt immobilier. Cette exigence de la banque lui permet de s'assurer que les mensualités seront honorées en cas de défaut de paiement provenant de difficultés. Il peut s'agir notamment de décès, d'incapacité de travail ou d'invalidité. Dans le cas de risque aggravé de santé, l'obtention d'une assurance de prêt peut s'avérer problématique. Cela peut être le cas d'une maladie grave ou chronique.

Il faut savoir que les assureurs font entrer les maladies neurologiques dans la catégorie des facteurs de risque. Cela s'explique par le fait que, lorsque le système nerveux central ou la moelle épinière d'une personne est atteinte par des affections, il peut en résulter un handicap sévère. Cette personne se retrouve alors en incapacité d'exercer une activité, et donc de toucher des revenus.

Les maladies que l'on trouve dans cette classification sont, entre autres : la maladie d'Alzheimer, l'épilepsie, la maladie de Charcot, la spasmophilie, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, les accidents vasculaires cérébraux, la myopathie.

Une personne atteinte d'une maladie neurologique peut-elle obtenir une assurance emprunteur ?

Sachant que les assureurs classent les troubles d'origine neurologiques parmi les risques aggravés de santé, cela n'est pas sans conséquence pour l'emprunteur. Face à cette situation, l'établissement bancaire peut décider d'appliquer une majoration au contrat. Il est aussi possible qu'il prévoie des exclusions de garantie pour ce dernier.

Pour ce qui concerne les refus d'assurance, il est devenu rare que les emprunteurs en fassent l'expérience. Les organismes tendent plutôt à proposer des solutions qui se prêtent aux profils présentant des risques aggravés de santé. Il en va de même pour les métiers à risque et les sports extrêmes.

Les souscripteurs de crédit immobilier ont la possibilité depuis 2010 de procéder à une délégation d'assurance. Il s'agit en fait de choisir une autre assurance que l'assurance groupe de la banque prêteuse pour son crédit immobilier. Découlant de la loi Lagarde, cette solution est assujettie à la contrainte de présenter des garanties similaires à celles de l'assurance groupe.

L'assurance groupe a pour désavantage de se fonder sur la mutualisation des risques. Selon ce principe, les garanties attachées sont standards et les adhérents sont soumis à un tarif identique. Dans le cas d'une délégation d'assurance, il est possible d'obtenir un tarif et des clauses sur mesure, lesquels offrent l'avantage de s'adapter aux différents profils.

L'obtention d'une assurance correspondant à ses besoins nécessitent des recherches pouvant s'avérer très fastidieuses. Cela peut notamment être le cas si une personne souffre d'une maladie neurologique.

Survenance d'une maladie neurologique : conséquences sur l'assurance emprunteur

Lorsque l'on est atteint d'une maladie neurologique, il convient d'en informer son assureur. Cette information doit être communiquée en l'espèce par le biais d'un questionnaire médical. Ainsi, le médecin-conseil pourra apprécier la situation dans son ensemble. Celui-ci peut demander à l'emprunteur de transmettre certains documents tels que :

  • des rapports d'opération
  • des scanners
  • des bilans
  • des traitements suivis

L'évaluation proprement dite a pour objectif de proposer une offre répondant au besoin spécifique de l'emprunteur. À cette fin, le remplissage du questionnaire de santé doit être effectué avec le plus d'honnêteté possible. De fausses déclarations exposent par ailleurs l'emprunteur à des risques d'annulation du contrat. Dans cette éventualité, la couverture ne peut pas fonctionner pour celui-ci, et il peut se trouver astreint de rembourser le capital restant dû à brève échéance.

Il convient de noter que chaque maladie neurologique se distingue par des caractéristiques et des manifestations précises. Cela se traduit par un niveau de risque distinct d'une personne à une autre. La pathologie et l'état de santé du demandeur constituent les composantes considérées par l'assureur pour fonder sa décision quant à la suite à donner au dossier.

Après ce temps de réflexion, plusieurs cas de figure sont susceptibles d'en résulter. D'une part, si l'assureur estime que le risque est trop élevé à couvrir, il peut rejeter la demande d'assurance. D'autre part, il est également possible que cette dernière fasse l'objet d'un refus provisoire. Enfin, des exclusions de garantie ou encore des surprimes peuvent aussi être appliquées au contrat.

Bon à savoir : en vertu de la loi Lemoine, le questionnaire s'impose uniquement dans des circonstances bien précises. En l'occurrence, il est obligatoire lorsqu'un prêt immobilier concerne un montant de plus de 200 000 euros par co-emprunteur, soit 400 000 euros pour un couple.

À qui s'adresser pour obtenir une assurance emprunteur lorsque l'on a une maladie neurologique ?

En raison d'un marché sur lequel la concurrence se révèle très élevée, il y a actuellement peu de probabilité de se voir opposer un refus d'assurance. Même en cas de maladie neurologique, vous pouvez parfois obtenir une assurance à un tarif normal. Par ailleurs, si vous souhaitez dénicher une assurance de crédit immobilier à un prix attractif, le meilleur moyen consiste à mettre en concurrence les compagnies d'assurance.

Vous pouvez aussi envisager de vous faire aider dans vos recherches en recourant aux services d'un courtier. En utilisant son réseau professionnel et ses compétences en matière d'assurance, celui-ci s'attachera à vous trouver l'assurance la plus adéquate. En plus des économies réalisées, il contribuera à vous faire gagner du temps.

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