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À la réception de la fiche de paie comptant pour le travail effectué au mois d’octobre, les salariés du privé vont remarquer un changement de la rémunération perçue, par rapport aux mois précédents. Une évolution faisant suite à la suppression de la cotisation maladie et chômage et qui va stimuler une augmentation des salaires de quelques dizaines d’euros par mois.

Les cotisations maladie et chômage sur les salaires, une histoire ancienne

Les salaires perçus en novembre pour les services rendus lors du mois d’octobre vont faire la joie de certains. Le bulletin de paie doit en effet afficher une hausse suite à la suppression définitive des cotisations maladie et chômage. Elle fait suite à une première diminution qui a eu lieu au cours du mois de janvier dernier, passant de 2,2 points à 0,95 point. Cependant, les Français n’avaient constaté que relativement cette première réduction puisqu’elle était accompagnée d’une revalorisation de 1,7 point de la CSG.

Un salarié touchant le smic va obtenir suite à cette suppression un supplément de rémunération de 21,9 euros tous les mois. Un montant qu’il faut additionner aux 7,43 euros décrochés chaque mois après la première action en janvier sur les cotisations.  Un gain de pouvoir d’achat de ce fait cohérent avec les prévisions du gouvernement qui estimait une augmentation de 260 euros par an pour les bénéficiaires d’un smic.

Une augmentation en fonction du niveau de rémunération

Maintenant, l’augmentation annoncée fonctionne sur un système de proportionnalité par rapport aux revenus perçus. Plus le salaire est conséquent et plus la hausse devrait être importante. C’est pour cela que les salariés gagnants deux fois le smic devraient avoir 526 euros par an en plus. Autre exemple, avec les cadres qui bénéficient d’une rémunération mensuelle de 5 000 euros qui vont se voir octroyer 900 euros de gains additionnels par an.

Toutefois, la revalorisation ne bénéficiera pas à la totalité des salariés issus du secteur privé. Puisqu’une partie des Français détenteurs de revenus élevés, soit plus 35 000 euros par mois, se verra ponctionnée d’une centaine d’euros à l’année. Il est à signaler que la hausse ne concerne pas également les agents de la fonction publique,  étant donné qu’ils ne cotisent pas pour la maladie et le chômage.