Emprunter sur une période relativement longue permet de rembourser une mensualité adaptée. Cependant, un prêt immobilier sur 25 ans ou plus aura un coût supplémentaire.
Ne pas exclure les primo-accédants du marché
La période est propice à l’acquisition immobilière. D’une part les taux d’intérêts des crédits immobiliers sont au beau fixe et d’autre part, il ne faut pas attendre, car les prix des biens subissent actuellement une évolution à la hausse. En ce qui concerne les taux, ils se maintiennent à des niveaux qui encouragent un premier achat immobilier. Avec 1,47 % de moyenne pour toutes les durées d’emprunt en avril 2018, les taux connaissent des niveaux attractifs.
Mais avant de s’intéresser au marché de la pierre, il est essentiel de connaître sa capacité d’emprunt. Une fois cette donnée connue, un ménage emprunteur peut se pencher sur la question du financement. En fonction des revenus, le ménage va déterminer quel est le montant de la mensualité qu’il ne faut pas dépasser afin d’obtenir un reste à vivre suffisant. Une fois, le bien idéal trouvé et les démarches entamées pour l’acheter (compromis de vente), il faut déterminer quel sera le capital à emprunter dans l’optique de couvrir l’opération d’acquisition.
Des taux qui restent abordables au regard du passé
Néanmoins, il est en fonction du capital emprunté et de la mensualité visée, la période d’emprunt peut varier et ne pas correspondre aux attentes des emprunteurs. Un emprunt sur 25 années peut ne pas suffire pour assurer l’opération. Les primo-accédants peuvent ainsi se voir écarté du marché. Pour éviter cela, les banques profitent de la période des taux bas pour proposer des offres sur des longues durées. Les taux pratiqués sont alors supérieurs aux taux habituels du marché. A titre d’exemple, la moyenne des taux sur 25 ans s’établit actuellement à 1,75 % contre 2,30 % sur 30 années. La différence est donc bien réelle et, qui plus est, elle est particulièrement importante.
S’endetter sur une longue durée va considérablement augmenter le montant total du financement. Les ménages qui décident d’emprunter sur plus de 25 années peuvent toutefois se consoler : même avec un taux moyen de 2,30 %, les niveaux restent loin des 5 % de moyenne pour des emprunts de 20 ans en 2008. Tout est relatif…