Selon les données de l’INSEE, l’indice des prix à la consommation a progressé de 0,5 % et de 0,4 % hors tabac en juillet. Le taux d’inflation annuel reste le même qu’en juin.
Consommation : la baisse des prix se confirme en juillet
Les prix à la consommation en France ont baissé au mois de juillet par rapport à juin. Les principales raisons avancées par l’INSEE sont l’effet des soldes et un recul des prix des produits alimentaires (hors tabac).
Dans le détail, les prix à la consommation ont baissé de 0,3 % sur un mois en juillet, mais l’inflation est restée à 0,5 % sur un an comme en juin.
Par ailleurs de nombreux économistes avaient opté pour une baisse de 0,3 % sur un an et une hausse de 0,4 % sur 12 mois.
Quant à l’indice des prix à la consommation harmonisé qui est celui de la banque centrale Européenne, la progression constatée est de 0,6 % en juillet sur un an comme en juin.
Le spectre de la déflation se confirme
Si la baisse des prix d’un mois sur l’autre ne suffit pas à plonger un pays comme la France dans la déflation qui est caractérisée par une baisse durable et généralisée des prix entrainant une paralysie totale de l’économie, elle renforce toutefois une tendance déflationniste jugée préoccupante à l’échelle Européenne, que les différentes mesures de la BCE ne parviennent pas à endiguer.
La déflation, si elle se confirme aura forcément des conséquences plus ou moins importantes pour tout le monde. Certes, certains pourraient s’en réjouir en se disant que les prix n’augmenteront plus, mais cela signifie aussi qu’il y a une tendance à produire moins ce qui est attendu, qui est nécessaire.
En fait, si les ménages repoussent leurs achats en entendant que les prix baissent, les entreprises vendent moins et baissent logiquement les salaires, ce qui incite ensuite les ménages à reporter leurs achats.
Dans cette configuration, plus personne n’ose investir et cela favorise une paralysie de l’économie. Quant aux crédits, le coût s’alourdit pour tout le monde (Etats, professionnels et ménages).