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Selon une récente étude publiée par la fédération bancaire française (FBF), la détention de crédit à la consommation a encore baissé en 2014, elle est à son taux le plus bas depuis 25 ans. Cependant, quelles sont les causes de ce déclin ?

Crédit à la consommation : une baisse historique

Qu’il soit observateur, analyste financier ou encore demandeur de crédit, tous les acteurs du marché du crédit constatent que le prêt à la consommation souffre particulièrement.

Pour la sixième fois consécutive, la part des ménages détenant au moins un crédit à la consommation a encore reculé en 2014.

Alors, qu’ils étaient près de 34 % en 2008, les foyers qui détiennent au moins ce type de financement n’étaient plus que 26,6 % en 2013.

La part de détention est même tombée à 25 % fin 2014, un recul continu qui inquiète l’ensemble des acteurs du marché de crédit. Voici quelques causes de la baisse du crédit à la consommation.

Taux d’intérêt élevés, conjoncture peu favorable

Pour expliquer la baisse des crédits à la consommation, les observateurs avancent plusieurs facteurs principaux parmi lesquels, le niveau des taux pour les prêts à la consommation et l’environnement macroéconomique.

Dans une période où la conjonction socioéconomique peu favorable qui est caractérisée par la hausse du chômage, la stagnation du pouvoir d’achat et par l’incertitude économique, les ménages ne croient plus au crédit et particulièrement au crédit à la consommation.

De plus, les taux d’intérêt de ce financement est parmi les plus élevés en Europe, ce qui dissuade beaucoup de ménages à recourir au crédit à la consommation.

En fait, si la France n’a jamais été un grand pays de crédits à la consommation, il faut dire que le niveau des taux y est pour beaucoup.

Des réformes successives

Si les différentes lois mises en place ont permis de mieux encadré le marché du crédit à la consommation, force est de constater qu’elles ont également joué un rôle dans le déclin de ce type de crédit.

Autrement dit, la mise en place de la loi Lagarde puis son renforcement par la loi Hamon ont freiné le crédit à la consommation. Elles ont complexifié les procédures et ont imposé un cadre (voir interdit) pour certains types de prêt à la consommation comme le crédit renouvelable.

Certes, les intentions des autorités n’étaient pas de provoquer la fin du crédit la consommation, mais elles n’avaient pas anticipé certaines conséquences de ces réformes.

Par ailleurs, les demandes de crédit à la consommation peuvent repartir à la hausse, mais en réalité tout va dépendre de l’évolution de la confiance des ménages. A ce jour seuls 3,6 % envisagent de souscrire un crédit dans les 6 mois à venir contre 4 % il y a un an.

Cependant, une toute récente étude de l’INSEE rassure les établissements prêteurs. L’institut de statistiques indique que de nombreux foyers considérant le moment opportun pour faire un crédit est en hausse de 4 points de base sur un an.

De ce fait, si cela se confirme, 2015 pourrait être l’année de la reprise du crédit à la consommation (prêt de trésorerie, prêt affecté, prêt renouvelable…).