Les candidats aux crédits immobiliers et les emprunteurs souhaitant alléger leurs encours via un regroupement de crédits immobiliers ne vont peut-être pas ressentir tout de suite la hausse des taux. Reste qu’une quinzaine de banques a déjà réajusté leur barème depuis le début du mois de juin.
Confirmation de la progression des taux
A ce jour, 15 grandes banques ont déjà augmenté leurs taux d’intérêts des financements immobiliers (crédit, rachat de prêt) selon différents observatoires.
Il n’en fallait pas plus pour que les acteurs du marché de crédit (banque, intermédiaire bancaire, compagnie d’assurance…) interprètent cette nouvelle hausse comme une confirmation d’une nouvelle tendance haussière des taux d’intérêt des prêts immobiliers.
Toutefois, les spécialistes soulignent que la tendance n’est pas généralisée, les candidatsau crédit à l’habitat et au rachat de prêt n’ont pas besoin de s’affoler.
La progression devrait être lente et progressive puisque les banques et le pouvoir public ont toujours la volonté de ne pas casser la reprise de la demande de ce type de financement considéré comme l’un des principaux facteurs de croissance.
Taux d’intérêt : nouvel ère
Après 3 années de baisse quasi continue, les taux d’intérêt des crédits immobiliers remontent. Depuis fin mai, plusieurs banques (nationales et régionales) ont augmenté leurs barèmes de 0,05 % à 0,30 % selon les récentes statistiques.
Par ailleurs, pour le mois de juin, les statisticiens ont reçu moins d’informations que d’habitude et plus tardivement. Cela explique un certain attentisme dans les établissements de crédits qui semblent ne pas vouloir augmenter leurs barèmes en même temps.
Cet attentisme témoigne aussi la concurrence que se livrent les banques et les établissements bancaires pour rester bien compétitifs, il témoigne également de la volonté des prêteurs de ne pas casser le dynamisme du marché du crédit à l’habitat constaté depuis le début de l’année.
Pourtant, à analyser de près le marché actuel, on constate que le mouvement de hausse semble commencé. Certains grands réseaux bancaires ont même annoncé qu’ils augmenteraient leurs taux dans les semaines à venir.
Quelles conséquences pour les emprunteurs ?
A ce jour, la progression affichée ne concerne encore que peu de banques et d’établissement financier et elle pourrait bien être compensée par les décotes que les prêteurs accordent pour être plus compétitifs.
De ce constat, cette nouvelle progression ne devrait impacter « pour le moment » que faiblement les candidats au financement à l’habitat.
Par ailleurs, cette hausse pourrait aussi impacter les jeunes emprunteurs et les profils aux revenus modestes. En fait, les banques sont devenues sélectives, privilégiant plus que jamais les bons dossiers et la nouvelle progression des taux pourraient bien accentuer ce phénomène.
