Les rendements des produits d’épargne n’ont jamais été aussi faibles, pénalisant les épargnants. En même temps, le taux d’intérêt moyen « immobilier » est aussi à son plus bas historique, ce qui favorise les opérations de crédits. Cependant, comment optimiser son budget dans la conjoncture actuelle ?
Plans d’épargne : faut-il s’inquiéter de leurs rendements ?
Dans la conjoncture actuelle marquée par des taux d’intérêts historiquement bas et une banque centrale Européenne (BCE) qui est en train de tout mettre en œuvre pour que les taux restent bon marché, les Français qui ont opté pour des plans d’épargne ont de bonnes raisons de s’inquiéter sur les rendements de ces derniers.
Depuis plusieurs mois (voire l’année), force est de constater que les rendements des produits d’épargne sont en baisse. La plus récente a été la plus médiatisée, il s’agit du livret A dont le rendement est tombé à seulement 1 % au 1er août 2014 pour cause d’inflation trop faible.
Massacrés fiscalement avec un rendement qui ne rapporte presque rien, les livrets bancaires sont de plus en plus délaissés par les épargnants au profit d’autres plans d’épargne comme les assurances-vie.
Et les contrats d’assurance-vie ?
Quant aux contrats d’assurance-vie avec un rendement moyen de 2,80 % selon la fédération Française des sociétés d’assurance (FFSA), ils font encore bonne figure par rapport aux autres plans d’épargne.
Ainsi, les épargnants se sont repliés sur ce produit qui a attiré plus de 15 milliards d’euros sur les huit premiers mois de l’année 2014.
Par ailleurs, les raisons de la baisse des rendements des produits d’épargne sont diverses et variées. D’abord, le niveau de l’inflation qui est très bas est l’un des principaux facteurs pris en compte pour le calcul des rendements des plans d’épargne.
Ensuite, le niveau des taux des obligations d’Etat (OAT 10 ans). En fait, les assureurs investissent jusqu’à 70 % de l’épargne confiée par leurs clients sur ces obligations d’Etat dont les intérêts sont au plus bas historique. En 2007, ces obligations rapportaient aux assureurs 4,25 % pendant 10 ans, aujourd’hui, elles rapportent moins de 1,30 %.
Baisse des taux : faut-il emprunter maintenant ?
Des taux d’intérêts très attractifs à la volonté des banques d’accorder plus de crédit en passant par les différentes mesures de relance mises en place, toutes les conditions favorisant les opérations de crédit semblent se réunir.
Certes par manque de confiance, les Français hésitent majoritairement à s’endetter, mais le coût de l’argent n’a jamais été aussi bas depuis les années 1945 (Observatoire Crédit Logement CSA).
Cependant, quel que soit le type de financement (crédit immobilier, crédit à la consommation, regroupement de crédit…), la période actuelle est favorable à une opération de prêt.
Si la baisse actuelle des taux optimise le pouvoir d’achat des personnes qui ont de l’appétit pour les grands projets financiers (immobiliers), elle peut avoir aussi un impact réel pour ceux qui ont un ou plusieurs encours (immobilier, consommation, personnel…).
Autrement dit, la baisse des taux favorise les opérations regroupement de crédit (immobilier et consommation) pour les personnes souhaitant optimiser leurs finances via cette opération bancaire.