En période de crise, l’épargne joue toujours un rôle majeur dans la mesure où les consommateurs préfèrent mettre leurs deniers de côté plutôt que de consommer par peur du lendemain.
Des produits d’épargne toujours populaires
Aujourd’hui, nombreux sont donc les Français qui déposent leurs sous sur des supports d’épargne.
Même si l’épargne réglementée demeure privilégiée malgré des rapports très faibles actuellement, 1,75 % (nets d’impôt et de prélèvements sociaux), certains ménages recherchent des compléments de revenus et des placements attractifs.
Certes, l’assurance vie reste un produit très plébiscité, mais elle est assortie d’une fiscalité lourde et surtout d’un gros manque de souplesse…
Certains se tournent donc vers les comptes à terme, mais aussi vers les super-livrets qui présentent certains atouts…
Super-Livrets d’épargne rémunérateur à taux promo
Par définition, les super-livrets constituent un placement à court terme lorsque l’on dispose de certaines liquidités qui dépassent les 34 950 euros que l’on peut placer au maximum sur son Livret A et son LDD. Et il est vrai qu’il y a certain avantage à la formule.
En premier lieu, il est indispensable de comparer les rémunérations des banques, en particulier des banques en ligne.
Ne vous y tromper pas, la plupart des taux de base bruts proposés sont bas puisqu’ils oscillent autour des 2 %, soit bien moins en net que le Livret A.
Pour autant, ce sont les périodes de taux d’appel qui sont à considérer. Aujourd’hui, des banques telles que BforBank, RSI Banque ou PSA Banque sont capables de proposer du 5 % à 5,5 % sur 4 mois sans plafond généralement. Cetelem par exemple propose du 3,1 % sur 12 mois, ce sont donc des calculs à faire…
Par ailleurs, la formule n’est pas inintéressante puisque les sommes déposées ne sont généralement pas plafonnées et enfin il est possible de débloquer de l’argent quand on le souhaite.
Fiscalité des super-livrets
Comme pour la plupart des produits d’épargne non réglementée, les super-livrets font aujourd’hui l’objet d’une fiscalité lourde, en particulier depuis la suppression du prélèvement forfaitaire libératoire à 24 % inscrite dans la nouvelle Loi de Finances (sauf pour les épargnants percevant moins de 2 000 € d’intérêts/an).
Il faut donc lire les détails des offres et ne surtout pas se laisser piéger par les offres brutes qui feront par la suite l’objet d’une taxation en fonction du barème de l’impôt puis des prélèvements sociaux de 15,5 %.