Depuis près de deux ans, les taux des crédits immobiliers sont restés très bas et ont atteint le seuil historique de 1,31% en novembre 2016. Un an après, même si les taux ont légèrement remontés pour atteindre 1,57% en aout, leurs tendances restent faibles. En ce qui concerne l’année 2018, cette progression va-t-elle se poursuivre ?
Une nouvelle année de taux faibles
L’année 2017 aura été marquée par une forte croissance des demandes de financement immobilier, que ce soit dans l’ancien ou dans le neuf.
Comme l’année précédente, l’année 2017 aura été l’année de l’immobilier. Ce fait est notamment attribué aux faibles taux des crédits immobiliers incitant les ménages à emprunter à moindre coût dans le but de devenir propriétaire. Toutefois, ce phénomène est également marqué par le dynamisme du marché immobilier prenant de plus en plus d’ampleur dû à une demande en hausse.
Cette augmentation du nombre de demandes est causée par la baisse des taux, restant sous la barre des 2% et attirant de nombreux ménages souhaitant emprunter à taux très faible.
Malgré une évolution à la hausse en milieu d’année (1,57% durant le mois d’aout 2017 selon l’Observatoire Crédit/logement), les taux des crédits immobiliers continuent de varier et n’annoncent pas d’augmentation à venir (1,54% durant le mois de novembre 2017).
Une augmentation prévu pour l’année 2018
Après une année marquée par des faibles taux et un marché immobilier très actif, cette euphorie devrait peu à peu se calmer durant l’année 2018.
En effet, les taux des crédits immobilier risquent de subir une augmentation durant l’année 2018 du fait que la BCE (Banque Centrale Européenne) remonte elle aussi peu à peu ses taux. Néanmoins, une remontée brutale des taux n’est pas à craindre car elle ralentirait le marché immobilier de façon conséquente, sans compter que les crédits immobiliers restent un produit d’appel pour les banques concernant les nouveaux clients.
Par conséquent, les taux des prêts immobiliers devraient remonter légèrement durant le cours de l’année 2018 tout en restant attractif pour les diverses catégories socioprofessionnelles. Toutefois, les taux rencontrés ne pourront pas être aussi attractif qu’en 2016 ou ces derniers ont atteint le seuil des 1,31%.