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La grande mode de la LOA continue de peser dans le secteur automobile. Mais depuis peu, elle tente de s’intégrer dans des offres de biens immobiliers.

Le crédit traditionnel destitué par le leasing

La location avec option d’achat (LOA) est une tendance très ancrée dans le secteur de l’automobile. La pratique consiste à verser chaque mois un loyer en échange de la location d’un bien qui demeure la propriété du prêteur. Seulement, une clause prévoit que le locataire peut décider d’acheter définitivement la voiture, en l’occurrence pour le marché de l’automobile, à l’issue du contrat.

Et cette location jouit d’une croissance fulgurante depuis son lancement et elle ne cesse de prendre de l’importance d’année en année. En effet, les Français ont accueilli positivement cette nouvelle méthode d’acquisition, au point de reléguer au second plan le crédit à la consommation. Bien que la LOA s’assimile plus ou moins à un crédit ordinaire dans les faits.

Un principe équivalant à la location d’un véhicule

Maintenant, le leasing se dirige vers de nouveaux horizons en s’emparant du marché de l’immobilier. Des acteurs,essayent effectivement de combiner cette offre à des habitats. Mais la pratique n’est pourtant pas nouvelle puisque la législation le prévoit déjà depuis plusieurs décennies et des centaines d’opérations de la sorte sont réalisées chaque année.

Mais comment fonctionnent les mécanismes de la LOA avec un logement ? Dans les faits, le principe est quasiment identique à la location d’un véhicule. Le locataire va payer des mensualités et décider en cours ou au terme du contrat, pouvant s’étaler de 12 à 60 mois, de faire l’acquisition du bien. Pour cela, le prix de la transaction va soustraire une partie des montants déjà versés chaque mois. Ce qui contribue à créer plus ou moins un apport.

Être sûr de son engagement avant d’acquérir

Pour le locataire, le leasing va permettre de prendre le temps de la réflexion avant d’acheter définitivement le logement. Il pourra juger s’il correspond bel et bien à ses attentes. Mais il faut s’attendre en retour à payer plus cher le bien in fine avec des frais ponctionnés par l’intermédiaire. Si le locataire prend en revanche la décision de ne pas activer l’option d’achat, alors 2% de frais devront être acquittés ainsi que d’éventuelles pénalités en cas de détérioration ou de loyers impayés. Le vendeur va quant à lui tirer des revenus réguliers tout en ayant une chance de vendre sa propriété en profitant gratuitement du procédé.

Reste que les professionnels de la LOA immobilière concentrent leurs actions à rendre plus visible la pratique. En effet, ce type d’opération est avant tout associé au marché de l’automobile dans la conscience des usagers, du moins pour ce qui est du territoire français. Mais les acteurs restent persuadés qu’un véritable business subsiste et que la demande peut répondre favorablement à l’appel. Comment procéder ? Communiquer auprès du grand public et sensibiliser des agences immobilières qui joueraient le rôle d’intermédiaire.

Emmanuel CROGNIER

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